Le compost c’est comme un organisme vivant : il évolue, respire et transforme les déchets alimentaires en un amendement fertile. Pour un compost en bonne santé, il suffit d’observer quelques signes simples.
L’odeur : le premier indicateur du compost en bonne santé
Un compost en bonne santé dégage une senteur agréable de terre forestière, fraîche et légère. Si, au contraire, il sent l’œuf pourri, l’ammoniaque ou la pourriture, c’est qu’il est trop humide ou trop riche en déchets azotés. Dans ce cas, il suffit de l’aérer et d’ajouter de la matière sèche comme du broyat de végétaux.
La température : un signe d’activité
Dans ses premières semaines, le compost doit chauffer naturellement, parfois jusqu’à 60 °C. Cette chaleur est le signe que les micro-organismes travaillent à plein régime. Si le compost reste froid alors qu’il vient d’être lancé, il peut manquer d’humidité ou de matières riches en azote. Un apport de déchets verts ou un léger arrosage peuvent relancer le processus.
L’humidité : trouver le bon équilibre pour un compost en bonne santé
Un compost en bonne santé doit être aussi humide qu’une éponge bien essorée. Trop sec, il ralentit et trop mouillé, il fermente et développe de mauvaises odeurs. Là encore, on ajuste en ajoutant de l’eau par temps sec ou des broyats de végétaux par excès d’humidité.
L’aspect : observer la transformation
Au fil du temps, les déchets doivent perdre leur forme initiale pour devenir une matière brune, grumeleuse et homogène, ressemblant à de la terre de forêt. S’il reste encore beaucoup de morceaux reconnaissables, comme des épluchures ou des coquilles, c’est qu’il n’est pas encore mûr. Selon la saison et les conditions, la maturation peut prendre de six à douze mois.
La vie dans le compost : un bon signe d'un compost en bonne santé
Un compost en bonne santé est un compost vivant. Vers, cloportes, mille-pattes et champignons y trouvent naturellement leur place. Leur présence est le signe que l’écosystème fonctionne. À l’inverse, un compost sans aucune vie visible est souvent trop sec ou déséquilibré.
Tester la maturité du compost :
Pour vérifier si le compost est prêt, il existe plusieurs tests pratiques. Par exemple, le test du pot, on y met un peu de compost et on sème quelques graines de radis. Si elles germent bien, c’est la preuve que le compost est suffisamment mûr pour nourrir les plantations.
En résumé
Un compost en bonne santé sent bon la terre, garde une chaleur vivante au début, reste humide sans excès, se transforme en une matière homogène et grouille de petites bêtes utiles. Observer, ajuster et patienter : voilà la clé pour obtenir un compost riche et nourrissant pour votre jardin.